Chef(s) de projet: Mohamed Mohamed
Problème
Près d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau propre et sécuritaire, dont environ 37% vivent en Afrique sub-saharienne.
Les substances organiques à l’état de trace (SOT) provenant d’une variété de sources dans les lacs et les rivières figurent parmi les contaminants qui menacent la salubrité de l’eau, et le lien entre les SOT et la santé humaine est sous-estimé.
Solution
Le but de ce projet était d’employer une approche novatrice, axée su l’entrepreneuriat social, au Kenya pour développer une technologie de traitement peu coûteuse au point d’utilisation pour éliminer les traces de substances organiques dans les eaux naturelles, en utilisant un matériau biosorbant naturel.
Les biopolymères (comme le chitosan) se trouvent en abondance et le groupe de recherche possède une expertise reconnue dans la modification de ces biopolymères et de leurs propriétés d’adsorption. Cette technologie raffine les biomatériaux pour capter les substances organiques à l’état de trace dans l’eau de manière durable.
La cartographie de référence des différentes substances organiques présentes dans les eaux de surface et les sédiments de la rivière Athi, au Kenya, a été réalisée en décembre 2014.
Comme matériau biosorbant, le choix s’est porté sur le chitosan parce qu’il se prête bien à une modification synthétique et qu’il est polyvalent.
Résultat
Le projet a réussi à produire un matériau granulaire de chitosan capable d’absorber les substances organiques à l’état de trace.
Les granules ont permis de réaliser des études d’adsorption à l’aide d’un système d’écoulement et d’un dispositif dynamique à une seule chambre dans des conditions statiques pour tester l’efficacité d’élimination des substances organiques contaminantes à l’état de trace.
Le matériau granulaire a obtenu une meilleure performance que les matières en poudre comme produit de remplissage des colonnes d’eau, en raison de sa stabilité matérielle et de sa facilité de régénération pour de multiples usages.
Des connaissances sur ce projet ont été largement diffusées à des conférences et dans des publications.
Le groupe de recherche a l’intention de demander des fonds supplémentaires pour mettre cette technologie en application dans divers scénarios de traitement des eaux usées et de l’eau de source.