Chef(s) de projet: Margaret Ng'ang'a
Problème
La plupart des dispositifs de diagnostic à faible coût sont fabriqués à partir de matières plastiques non dégradables qui les rendent difficiles à éliminer et qui présentent un risque pour les populations que les trousses de diagnostic visent précisément à aider.
Le nombre croissant de ces dispositifs non dégradables signifie qu’ils constituent une menace sérieuse sur le plan de la biosécurité.
Solution
L’objectif du projet entrepris au Kenya était de développer un contenant incinérable et biodégradable pour les dispositifs de diagnostic à faible coût.
La qualité des biomatériaux cellulosiques (écorces d’arbres et autres matières fibreuses d’origine végétale) a été testée pour déterminer les matériaux les plus appropriés pour une étude plus approfondie.
Une modification chimique a produit des matières ultra-hydrophobes qui étaient idéales pour une utilisation avec des fluides biologiques.
Résultat
Les prototypes mis au point au cours de ces travaux se comparent bien aux dispositifs disponibles dans le commerce.
En outre, une fois rendus hydrophobes, les contenants à base de papier n’interagissent pas avec les bandelettes de test, mais agissent plutôt comme source d’énergie pour dégrader ces dispositifs, évitant ainsi à des populations sans méfiance une exposition aux biorisques et les rendant inoffensifs pour l’environnement.
L’équipe prévoit maintenant compléter les tests en laboratoire de la biodégradation des dispositifs et déterminer d’autres réactifs qui rendraient le papier hydrophobe; développer un nouveau contenant avec une quantité minimum de papier; fabriquer des appareils de diagnostic à base de papier au Kenya; former les médecins sur le processus; et collaborer avec des partenaires pour élaborer un plan d’affaires et constituer une solide équipe de chef de file en technologie, en médecine et en affaires pour aider à établir l’entreprise et recevoir les approbations réglementaires au Kenya.