Chef(s) de projet: Jean Christophe Rusatira
Problème
Le manque d’accès à l’éducation sanitaire et médicale pour les médecins dans le monde en développement est un grave problème de santé mondiale.
Le Rwanda, qui compte 11 millions d’habitants, ne dispose que d’une école de médecine.
La pénurie de personnel médical correctement formé, le manque de participation du secteur privé et la pénurie de technologies informatiques et mobiles pour assurer une formation médicale continue contribuent à la piètre qualité du système de soins de santé.
Solution
L’objectif principal du projet était de développer VuraWiga – une application native sur la plateforme Android pour appuyer et former les professionnels de la santé au Rwanda en recueillant, en gérant et en faisant la promotion de pratiques communes efficaces liées au soin des patients.
Des entrevues et une évaluation des besoins ont été réalisées auprès de fournisseurs de soins de santé pour dresser un aperçu de leurs besoins éducatifs, de faciliter la conception d’un moyen facile et accessible pour répondre à ces besoins et, partant, de réduire le recours aux techniques inefficaces.
Deux études d’utilisabilité ont été effectuées par un médecin rwandais qui a contribué à la mise au point finale de l’application.
Résultat
La collecte de données de référence et d’évaluation des besoins s’est déroulée dans l’ensemble des 44 hôpitaux de district du Rwanda, et l’équipe de recherche a recueilli des données qualitatives au moyen d’entrevues avec 16 médecins généralistes et 97 questionnaires en ligne auto-administrés dans les zones rurales.
De l’information sur l’application a été diffusée lors de conférences et par le biais de JMR publications.
L’équipe du projet envisage d’étendre l’accessibilité de l’application à 581 médecins dans les hôpitaux de district, ainsi que dans les hôpitaux de référence qui accueillent des étudiants diplômés en médecine.
Le Collège de médecine et de sciences de la santé de l’Université du Rwanda a accepté de partager financièrement les coûts du déploiement à l’échelle de l’innovation de la phase I.
Des discussions ont été entamées avec le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP) en vue de collaborer à l’élaboration d’une version du logiciel mieux adaptée à la santé maternelle et infantile.