Chef(s) de projet: Katherine Ryan
Problème
Le monde en développement doit faire face à des maladies parasitaires telles que la leishmaniose et le paludisme avec des moyens de traitement limités.
Pour des raisons économiques, les compagnies pharmaceutiques à but lucratif investissent rarement dans la mise au point de médicaments destinés à traiter ces maladies.
Les produits naturels sont une source possible de nouveaux médicaments.
Solution
L’équipe du projet a cherché à développer des prototypes de systèmes pour la production de produits naturels complexes dans des hôtes métaboliquement simples (comme E. coli).
L’idée est que les systèmes de production de produits naturels – qui comprennent certains des antibiotiques, des antipaludiques et d’autres médicaments parmi les plus importants – pourraient être produits à partir d’hôtes microbiens et réduire ainsi considérablement les coûts de production et, partant, les prix des médicaments.
Un bon exemple de cette approche est la production à base de levure du précurseur de l’artémisinine.
Dans cette étude, les efforts ont porté sur des produits naturels à base de tryptophane en utilisant la molécule indolmycine.
Le tryptophane est l’un des précurseurs biologiques les plus chimiquement complexes et est présent dans une variété de molécules de produits naturels importants.
Résultat
Le projet n’a pas atteint le stade de la démonstration de principe en raison de contraintes de temps.
Des progrès considérables ont été réalisés dans l’exploitation de la voie vers l’indolmycine. D’abord, l’équipe a élucidé les gènes et les enzymes impliqués dans la fabrication de l’indolmycine, un travail qui a finalement été publié dans PNAS.
Elle s’emploie maintenant à exprimer cette voie pour E. coli.
Le projet a obtenu 100 000 $ de Genome BC, commençant en octobre 2015 pour une période de recherche supplémentaire de 18 mois, ce qui devrait permettre d’achever le système de production, ainsi que la mise au point de nouveaux produits dérivés aux fins d’essai et de développement.