Chef(s) de projet: Prakash Naidu
Problème
On estime que 300 millions de personnes souffrent de diabète et 80 % des décès dus à la maladie se produisent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.
Une des principales raisons de cette situation est la résistance à l’insuline (RI), qui ne peut être détectée avant l’apparition du diabète de type 2.
Les méthodes actuelles de diagnostic de la RI sont coûteuses, complexes et prennent du temps, et elles ne sont pas largement utilisées, même dans le monde développé.
Solution
Dans cette étude de démonstration de principe, l’équipe du projet a cherché à développer un test de diagnostic pour la résistance à l’insuline facile à interpréter, peu coûteux et offrant de meilleures caractéristiques de performance que le test de référence.
L’équipe a exploré une approche de diagnostic préventif à faible coût utilisant l’analyse spectroscopique.
Les techniques d’analyse spectrale ont été étudiées et évaluées avec des échantillons de sérum sanguin provenant de 22 sujets atteints et non atteints de diabète.
Chaque échantillon consistait en une collection de valeurs d’absorbance pour 3600 nombres d’ondes et, pour améliorer l’efficacité des techniques de classification, il a été nécessaire de réduire le nombre de caractéristiques pour identifier les nombres d’ondes discriminants dans les données en utilisant une combinaison de classificateurs.
Trois classificateurs – l’analyse discriminante linéaire (ADL), les réseaux de neurones artificiels (RNA) et la machine de vecteur de soutien (MVS) – ont été sélectionnés et utilisés en combinaison pour augmenter la précision et réduire le nombre de fonctions en vue d’identifier les nombres d’ondes discriminants dans les données.
Dans le cadre d’un programme de sensibilisation éducative lié au projet, les villageois ont été renseignés sur la nécessité de consulter un médecin avant que le diabète n’atteigne un stade avancé.
Résultat
La démonstration de principe n’a pu être faite que partiellement en raison de contraintes de temps et de ressources.
L’équipe a tenté de trouver d’autres méthodes de spectroscopie à faible coût, mais à mi-chemin dans le projet, elle a réalisé que les exigences liées à la détection de la RI par spectroscopie ne permettaient vraisemblablement pas d’envisager des solutions à faible coût, compte tenu des contraintes de temps et de ressources du projet de la phase I. Cependant, une détection centralisée plus coûteuse de la RI à l’aide de la spectroscopie a été expérimentée et a permis de reconnaître des voies potentielles dans le cadre d’un modèle d’affaires nécessitant plus d’investissement. Le projet s’est déroulé en Inde mais il a aussi permis d’établir des réseaux avec des intervenants au Sri Lanka et au Bhoutan.