Le Kenya se classe au troisième rang mondial parmi les pays qui enregistrent le plus grand nombre de cas de mutilations génitales féminines médicalisées, pratiquées principalement sur des filles âgées de 12 à 18 ans. En plus d’être une violation des droits des femmes et des filles, les mutilations génitales féminines constituent un risque important pour la santé, notamment en provoquant des saignements, des infections, des lésions aux organes adjacents, la stérilité, des complications lors des naissances, voire le décès des personnes. Le V-Pack lie les interventions de mutilation génitale féminine pratiquées dans les communautés marginalisées à une technologie non conventionnelle. Il s’agit d’un sac à dos équipé de cellules solaires qui alimentent une caméra haute définition et une tablette chargées d’un logiciel qui gère un portail en ligne sécurisé qui permet le partage de matériel éducatif entre pairs. Grâce à son alimentation solaire, Le V-Pack fournit un accès ininterrompu aux connaissances, aux soins et aux enregistrements électroniques de renseignements essentiels nécessaires pour faire le suivi des filles de 12 à 18 ans qui risquent de subir une mutilation génitale féminine et leur venir en aide.