Chef(s) de projet: Ray Nji
Problème
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), au moins 1,7 million d’enfants de moins de 5 ans meurent de maladies pouvant être prévenues par la vaccination.
Au Cameroun, cette tendance est encore plus marquée dans les zones rurales, où les problèmes d’accès aux soins de santé et à l’éducation continuent d’avoir un impact sur les taux de vaccination des nouveau-nés et des enfants.
Ce projet s’est attaqué au problème du faible taux de vaccination des nouveau-nés et des enfants de moins de 5 ans. Des programmes de télévision et de radio, des panneaux d’affichage et des annonces en ville avaient été utilisés auparavant pour sensibiliser la communauté.
Solution
La Fondation Kenko a mis en place des stratégies qui complètent d’autres programmes existants de promotion du recours à la vaccination au Cameroun.
La Fondation a mis au point un système de rappel de vaccination par SMS d’un bon rapport coût-efficacité. Les nouveau-nés et les jeunes enfants en âge de se faire vacciner ont été enregistrés dans le système, qui a automatiquement généré un calendrier de vaccination personnalisé pour chaque enfant inscrit.
Le système envoyait automatiquement un SMS d’alerte aux parents chaque fois que le rendez-vous de vaccination de leur enfant approchait. Si un parent ne possédait pas de téléphone, un proche recevait à la place le SMS, afin que le tuteur puisse éventuellement être averti.
Des questionnaires ont été distribués aux parents qui ont participé au projet.
Résultat
Le projet a rejoint au total 9 123 nouveau-nés et jeunes enfants dans les zones rurales du Cameroun. Il a démontré que les alertes par SMS peuvent jouer un rôle important pour améliorer le recours à la vaccination chez les enfants.
Les questionnaires ont révélé que plus de 75 % des parents appréciaient l’impact du service et que les rappels par SMS amélioraient le respect des calendriers de vaccination pour leurs enfants. Le calendrier personnalisé pour chaque parent et chaque enfant s’est révélé utile pour les parents. À l’inverse, 25 % des personnes interrogées ont déclaré que le fait de vivre dans des zones sans couverture de réseau créait un obstacle à la réception régulière de messages.
Le projet a reçu le soutien des hôpitaux locaux et des travailleurs de la santé, qui ont fait remarquer que les zones urbaines pourraient également tirer profit d’un système de rappel par SMS.