Chef(s) de projet: Dylan Pillai
Les tests actuels pour diagnostiquer le paludisme chez les femmes enceintes, tels que la microscopie et les tests de diagnostic rapide (TDR), n’ont pas la sensibilité requise pour détecter les infections de faible amplitude. Afin d’éliminer le paludisme en Éthiopie au cours des dix prochaines années, conformément à la Feuille de route nationale pour l’élimination du paludisme, des tests diagnostiques à haute sensibilité seront nécessaires.
Des innovateurs de l’Université de Calgary ont validé un test d’ADN pour le paludisme, appelé « LAMP », qui est de 100 à 1000 fois plus sensible sur le plan analytique que les tests actuels. Dans une étude pilote, le test LAMP a détecté tous les cas alors que la microscopie et les TDR n’ont pas dépisté entre 10 et 30 % des cas d’infection chez les femmes enceintes. La microscopie traditionnelle requiert de l’électricité, une formation et une assurance de la qualité qui font souvent défaut dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, alors que les TDR ne permettent pas de détecter les infections de faible amplitude.
Ce projet comparera le test LAMP aux méthodes de diagnostic traditionnelles et mesurera les résultats en termes de vies sauvées à la naissance et de réduction de l’incidence de la maladie en préparation pour sa commercialisation. Le projet ciblera les femmes enceintes pauvres des régions rurales dans les centres de santé ruraux à travers l’Éthiopie.
Le projet collaborera avec plusieurs intervenants et partenaires pour planifier l’administration des tests et la production des trousses de diagnostic LAMP, y compris le ministère éthiopien des Sciences et Technologies, l’Ethiopian Biotechnology Institute et l’Ethiopian Public Health Institute.