Chef(s) de projet: Ian Tietjen
Problème
La thérapie antirétrovirale (ART) a considérablement réduit la morbidité et la mortalité dues au VIH-1.
Cependant, dans de nombreux pays à revenu faible ou intermédiaire, moins de 50 % des patients atteints du VIH-1 ont accès au traitement antirétroviral, et la thérapie est coûteuse et peut avoir des effets secondaires indésirables.
Des médicaments disponibles localement et ciblant d’autres aspects du cycle de vie du VIH non traités par les thérapies actuelles sont requis de toute urgence.
Les inhibiteurs de viroporine, comme l’amantadine, sont des antiviraux historiquement démontrés, mais il n’existe pratiquement aucun inhibiteur de viroporine pour les virus qui touchent de façon disproportionnée les PRFI.
Solution
L’équipe a examiné des produits naturels pour trouver ces inhibiteurs de viroporine qui pourraient être efficaces contre le VIH-1.
Utilisant l’électrophysiologie (EP) et des analyses cellulaires, ils ont découvert des produits naturels provenant d’Asie du Sud et d’ailleurs qui agissent sur le Vpu, un canal ionique, ou viroporine, codée par le VIH‑1.
Par la suite, l’équipe s’est employée à étudier les effets des produits naturels et d’autres agents antiviraux potentiels contre certains aspects de la réplication du VIH et/ou d’autres virus, comme l’influenza, qui frappent aussi les PRFI.
Un puissant inhibiteur synthétique du Vpu a été caractérisé en utilisant une analyse de réplication virale in vitro et a montré que SM111 inhibe la réplication du VIH-1 de type sauvage (CE50 = 25 pm).
Résultat
Le projet a atteint l’objectif d’identifier de nouveaux inhibiteurs du Vpu dans des produits naturels.
Des connaissances sur ce projet ont été diffusées dans des publications et lors de conférences.
L’équipe n’a pas l’intention de présenter une demande de financement de déploiement à l’échelle de la phase II, étant donné que des recherches supplémentaires sont requises avant que des essais cliniques ou la commercialisation puissent être envisagées.
Dans l’intervalle, l’équipe continuera de faire appel à des organismes de financement à but non lucratif pour soutenir ce travail.
Des fonds ont été obtenus des sources suivantes : 15 000 $ provenant de l’industrie pour effectuer des études précliniques sur un inhibiteur du Vpu; 60 000 $ du CRDI; 10 000 $ de l’Université Simon Fraser; 2 500 $ en bourse de voyage des IRSC.