Chef(s) de projet: Stephen Pistorius
Problème
Le cancer du sein tue environ 500 000 femmes chaque année et près de 58 % des décès surviennent dans les pays en développement.
L’étalon-or actuel pour la détection du cancer du sein repose sur de fragiles systèmes d’imagerie aux rayons X qui nécessitent un personnel hautement qualifié pour mener à bien la procédure et interpréter les résultats.
Solution
L’objectif principal de ce projet était d’utiliser la technologie de la physique quantique et la téléphonie cellulaire pour développer un prototype de système de détection du cancer du sein portable pouvant être utilisé dans les collectivités éloignées par des personnes ayant peu ou pas de formation technique.
L’équipe a conçu et assemblé le boîtier et les composantes mécaniques du système de détection du cancer du sein portatif.
Ce système est conçu pour illuminer le sein en utilisant des signaux micro-ondes, avec une puissance inférieure à la moitié des émissions d’un téléphone cellulaire et pour recueillir les réflexions provenant du tissu interne du sein.
Les données enregistrées sont ensuite traitées à l’aide de nouveaux algorithmes pour déterminer s’il y a une tumeur présente.
Le boîtier du système est conçu pour tenir dans une grande mallette, et être ainsi facile à transporter dans des collectivités éloignées.
Un mécanisme de mouvement pour une antenne à micro-ondes a été intégré au boîtier pour permettre à des capteurs et une antenne à micro-ondes d’enregistrer les réflexions du sein de plusieurs angles.
Les commandes du système ont été intégrées dans un ordinateur sur tablette, et un ensemble d’instruction par animations (qui s’affichent également sur l’écran de la tablette) guident l’utilisateur dans la procédure de balayage.
Résultat
L’équipe a développé avec succès un prototype de système de détection du cancer du sein portable qui pourrait être utilisé dans les collectivités éloignées par des personnes ayant peu ou pas de formation technique.
Les tests d’utilisabilité menés sur 135 femmes au Nigeria et en Afrique du Sud ont été encourageants puisque 91 % des participantes ont cru pouvoir faire fonctionner le système par elles-mêmes, 90 % ont trouvé les instructions faciles à suivre et 90 % ont dit qu’elles utiliseraient le système si elles y avaient accès.
Les prochaines étapes du projet sont d’optimiser et d’évaluer les algorithmes qui seront utilisés pour détecter des anomalies dans le sein en utilisant des ensembles de données enregistrées par le système.
L’équipe a reçu un financement supplémentaire de CancerCare Manitoba afin de déployer le projet à plus grande échelle et l’équipe prévoit faire une demande de financement de déploiement à l’échelle de la phase II.