Chef(s) de projet: Sedami GNIDEHOU
Problème
Le paludisme pendant la grossesse (PPG) est un important problème de santé publique et plus de 125 millions de femmes enceintes sont à risque d’infection à l’échelle mondiale.
Les femmes qui en sont à leur première grossesse courent un risque particulier d’infection au Plasmodium falciparum, qui est associée à la mortalité ainsi qu’au retard de croissance intra-utérin, à l’anémie et au faible poids à la naissance.
La protéine VAR2CSA de la souche paludique P. falciparum est un candidat de tête pour un vaccin induisant naturellement des anticorps protecteurs chez les femmes enceintes.
Solution
Le projet s’appuie sur les travaux antérieurs de l’équipe qui avait découvert de manière inattendue, en collaboration avec des homologues du Bénin et de la Colombie, que les hommes exposés à une espèce différente de paludisme, Plasmodium vivax (P. vivax), avaient des anticorps qui reconnaissaient l’antigène P. falciparum VAR2CSA.
Cette découverte fortuite constitue la base d’une nouvelle approche pour un vaccin visant à protéger les femmes enceintes exposées à de multiples souches de paludisme.
L’objectif était d’identifier les antigènes du P. vivax qui génèrent des anticorps fonctionnels contre P. falciparum.
L’équipe a proposé de caractériser la protéine de liaison Duffy de P. vivax (PvDBP) comme antigène candidat potentiel.
À l’aide d’analyses bio-informatiques, elle a identifié une forte séquence et une homologie structurelle entre le domaine DBL de PvDBP et DBL5e.
La protéine PvDBP est impliquée dans l’invasion de la cellule hôte et est actuellement candidate pour un vaccin contre l’infection aiguë au P. vivax.