Chef(s) de projet: Olanisun Adewole
Problème
Sur les 8 millions de nouveaux cas de tuberculose diagnostiqués chaque année, plus de 75 % se trouvent en Afrique subsaharienne.
Les méthodes classiques de diagnostic de la tuberculose demandent beaucoup de temps, ce qui augmente le risque de progression de la maladie et de propagation ultérieure.
Solution
Le projet visait à évaluer l'utilité d’employer la sueur pour le diagnostic précoce et précis de la tuberculose.
La transpiration est un symptôme fréquent de la tuberculose et, à ce jour, la sueur n'a pas été étudiée pour son potentiel diagnostique.
Dans ce projet, la sueur a été analysée à l’aide de la chromatographie en phase liquide à haute performance avec spectrométrie de masse en tandem pour les protéines et les métabolites.
Les compositions ont été comparées entre les différents groupes afin de déterminer quelles substances étaient discriminatoires pour la tuberculose et pourraient être utilisées pour développer un test abordable pour dépister la tuberculose à partir de la sueur.
Résultats
Les résultats du projet n’ont pas été concluants.
Cent soixante-dix participants, dont 70 patients atteints de tuberculose, ont été recrutés.
L'étude a montré que la sueur est un bio-fluide relativement facile à recueillir, mais aucun des échantillons de sueur ne contenait l'organisme Mycobacterium tuberculosis.
L'étude a permis d'identifier des métabolites différentiellement élevés dans la sueur des patients tuberculeux, y compris la phénylalanine 01, C1112, C852, C261 et C347 semblable à l’inositol.
D'autres recherches sont requises pour explorer ces résultats.