Chef(s) de projet: Mindy Levin
Problème
De nombreuses personnes, tant dans les pays développés que dans les pays en développement, ont une mobilité réduite suite à une lésion neurologique.
Les déficits moteurs affectent l’exécution de tâches simples, et de meilleurs résultats ne peuvent être obtenus que par une amélioration du diagnostic et de la prise en charge des troubles moteurs.
Solution
Le projet a testé la fiabilité d’un nouveau dispositif portable (MSM) pour mesurer la spasticité dans différents contextes cliniques dans un pays à revenu élevé et un pays à faible revenu.
L’appareil MSM mesure et retrace la progression du rétablissement de la capacité de contrôler les muscles suite à une lésion neurologique.
L’équipe du projet a recueilli des commentaires de cliniciens sur l’utilisation de l’appareil et elle a tenu des ateliers et des séminaires pour transférer des connaissances en sciences fondamentales à des cliniciens locaux sur la spasticité et la mesure de celle-ci.
Des dispositifs MSM utilisant des matériaux et des ressources locaux pour réduire les coûts et accroître l’accessibilité sont en production, et le projet évalue la faisabilité de donner de la formation sur la mesure de la spasticité aux cliniciens qui desservent les populations de patients dans les zones urbaines et rurales ayant un accès limité aux services de réadaptation.
Des essais d’intervention de courte durée sont aussi menés pour évaluer l’efficacité de la mesure à détecter des changements de performance motrice après une intervention clinique ciblée.
Résultats
Chez les intervenants cliniques, le projet a suscité une meilleure prise de conscience de l’importance de l’utilisation d’évaluations cliniques valides et fiables dans la pratique neurologique, une meilleure compréhension des mécanismes sous-jacents de la spasticité et des preuves cliniques de l’existence d’un nouvel outil plus pertinent et fiable pour mesurer la spasticité clinique.
Ces observations ont été corroborées par la forte participation aux séminaires et ateliers organisés en Inde (168 cliniciens), le grand nombre de participants ayant répondu aux deux sondages sur le Web (636 cliniciens) et la préparation d’au moins quatre publications issues de ces travaux.
Les cliniciens qui ont assisté aux ateliers en Inde ont jugé que le dispositif était meilleur que tout autre outil disponible et qu’il était facile de faire à une évaluation avec une formation adéquate.
Plusieurs ont fait remarquer qu’ils étaient prêts à utiliser le nouvel outil d’évaluation dans leur clinique s’il était disponible.
Pour les patients, le principal résultat a été un niveau de soins plus élevé, selon la disponibilité du nouvel appareil de mesure, qui reflète avec plus de précision leur état neurologique.
La prochaine étape pour l’équipe du projet est de trouver une société internationale d’appareils médicaux qui pourrait commercialiser et distribuer le dispositif avec des paramètres cliniques pertinents.