Chef(s) de projet: Ponnambalam Selvaganapathy
Problème
La culture cellulaire est l’étalon-or du diagnostic de la tuberculose (TB), mais prend de 4 à 6 semaines.
Ce délai dans le diagnostic peut entraîner une progression de la maladie, la propagation de la maladie à d’autres personnes ou même la perte du patient aux fins d’un suivi.
Solution
L’idée derrière le projet était de faire le diagnostic de la tuberculose par une méthode de culture plus rapide et automatisée, permettant un diagnostic plus hâtif.
On a entrepris de développer une technologie qui compartimente un échantillon dans des millions de micro volumes pour les analyser en parallèle, ce qui réduit le temps du test à quelques heures.
Utilisant la bactérie E. coli comme proxy pour la tuberculose (parce que la bactérie M. tuberculosis exige un équipement de sécurité BSL-3, que le laboratoire n’avait pas), l’équipe a mis l’accent sur le développement du modèle, la fabrication de faisceaux de tubes de nanolitres, la répartition du volume de mL en millions de volumes de nL et la caractérisation de la technologie existante de la fluorescence pour la détection d’oxygène à micro-échelle.
Ces composantes technologiques ont ensuite été intégrées dans un appareil, qui a été validé et testé avec différentes concentrations de E. coli dans l’échantillon afin de déterminer le temps de détection, quantifier le nombre de bactéries et mesurer la viabilité du dispositif.
Résultat
Le projet a validé les différentes composantes nécessaires à la mise au point d’un prototype d’appareil qui faciliterait la culture de la tuberculose.
Les résultats préliminaires ont démontré la capacité de détection rapide sur des échantillons renfermant et ne renfermant pas de bactérie E. coli.
La prochaine étape est la validation à l’aide de mycobactéries, ce qui requiert l’utilisation d’un équipement de sécurité de niveau BSL-3.
Ces renseignements ont été diffusés dans plusieurs présentations lors de conférences.
L’équipe cherchera à obtenir du financement supplémentaire pour la validation avec des mycobactéries et elle a eu des discussions avec le National Institute for Research on Tuberculosis (NIRT), de Chennai en Inde, Santé Canada et l’Agence de santé publique du Canada.