Chef(s) de projet: Patricia Livingston
Problème
Il y a peu de modèles de rôle et une exposition limitée à des normes de pratique élevées pour la formation des professionnels de la santé dans les milieux pauvres en ressources. Le milieu de travail est stressant, les charges cliniques sont lourdes et il y a peu d’orientation et des ressources limitées.
La simulation, répandue dans les pays occidentaux, reproduit les expériences cliniques sans risque pour les patients, mais elle demeure rare dans les pays à faible revenu.
Solution
À l’œuvre au Rwanda, l’équipe du projet a développé le centre de simulation et de compétences de la Faculté de médecine à l’Hôpital universitaire de Kigali pour enseigner la réanimation, le travail d’équipe, la communication et les habiletés cliniques avancées en utilisant la simulation à faible technologie.
Le projet était un partenariat entre l’Université du Rwanda et la Fondation internationale en éducation de la Société canadienne des anesthésiologistes.
La formation médicale et infirmière au Rwanda se faisait auparavant en pratiquant sur de vrais patients, avec une supervision directe minimale et un apprentissage passif en classe.
Certaines compétences sont difficiles à enseigner dans la salle d’opération ou en classe, mais il est relativement facile de le faire avec des simulateurs.
L’idée est qu’un contexte d’apprentissage robuste permettra aux professionnels en soins de santé d’acquérir des compétences cliniques essentielles sans risque pour les patients, d’améliorer la sécurité des patients et de sauver des vies.
Résultat
Les résultats ont montré la faisabilité et l’acceptabilité de l’utilisation de simulateurs dans une université rwandaise.
Pendant plus de 13 mois, le centre a offert 2 377 rencontres d’apprentissage et 822 heures de formation à 900 professionnels des soins de santé rwandais.
Les utilisateurs multidisciplinaires englobent l’anesthésie, la chirurgie, la médecine d’urgence, l’obstétrique et la gynécologie, la pédiatrie et les soins infirmiers.
Les commentaires des participants indiquent un niveau élevé de satisfaction à l’égard de l’établissement d’une relation à long terme, et le sens du partenariat en est la clé.
Cette expérience confirme l’hypothèse selon laquelle la simulation peut être employée dans des pays à faible revenu pour offrir une forme peu coûteuse, souple et pratique d’apprentissage par l’expérience pouvant être adaptée aux besoins locaux.
Le travail réalisé dans le cadre du projet a été diffusé dans des publications et lors de conférences, notamment dans le Pan African Medical Journal.