Chef(s) de projet: Dave Richard
Problème
Environ 500 millions de cas de paludisme surviennent chaque année, entraînant 2 millions de morts, mais à ce jour aucun vaccin antipaludique efficace n’a encore été mis au point.
Le développement d’un vaccin contre le paludisme a été entravé par la complexité du parasite et de son cycle de vie, une importante variation antigénique et une mauvaise compréhension de l’interaction entre le P. falciparum (le pathogène du paludisme) et le système immunitaire humain.
Solution
L’objectif du projet était de développer un vaccin contre le paludisme.
L’équipe du projet a cherché à déterminer si l’utilisation de nanoparticules du virus de la mosaïque de la papaye comme adjuvant dans un vaccin contre le paludisme se traduirait par une meilleure protection contre la maladie, par rapport à l’alun, l’adjuvant le plus souvent utilisé dans les vaccins.
Résultat
L’expression de la protéine dans des bactéries a produit des agrégats insolubles dans les corps d’inclusion qui ont empêché les essais d’immunisation.
Alors que l’équipe du projet a résolu ce problème et purifié avec succès l’antigène modèle Plasmodium mérozoïte-protéine de surface-1, les essais de vaccination prévus n’ont pu être réalisés en raison du retard.
L’antigène étant maintenant purifié et replissé, l’équipe sera en mesure d’entreprendre le protocole d’immunisation et d’évaluer la capacité de l’adjuvant de nanoparticules du virus de la mosaïque de la papaye à fournir une protection contre une attaque du parasite du paludisme murin Plasmodium chabaudi. Les résultats seront comparés à la capacité de l’adjuvant humain à base d’alun sous licence à assurer une protection dans le même genre de situation.
Si les résultats obtenus démontrent que cet adjuvant est plus performant que l’alun, l’étape suivante consistera à demander un financement pour être en mesure de poursuivre les études dans un modèle primate non humain du paludisme. Cela pourrait se faire par le biais des concours habituels de subventions de fonctionnement des IRSC ou d’un financement de déploiement à l’échelle de la phase II de Grands Défis Canada.