Chef(s) de projet: Misaki Wayengera
Problème
En 2014, la plus grande épidémie d’Ebola de l’histoire s’est déclenchée, causant plus de 8 000 décès parmi 21 000 cas recensés en Afrique de l’Ouest.
Cela a été et demeure une catastrophe humanitaire.
La détection précoce du virus Ebola est essentielle, à la fois pour améliorer les chances de survie du patient et, plus important, prévenir la propagation de la maladie une fois qu’un patient est infecté.
Cependant, il n’existe pas de test de diagnostic peu coûteux au point de traitement pour dépister cette maladie. Souvent, la seule intervention qui s’offre est de mettre en quarantaine tous les patients ayant une forte fièvre ou présentant d’autres symptômes.
Solution
Le Dr Misaki Wayengera a, au cours des quatre dernières années, travaillé à mettre au point un test de diagnostic rapide (TDR) de l’Ebola pouvant être déployé sur le terrain, permettant de diagnostiquer rapidement les personnes infectées et, partant, prévenir la propagation de la maladie et augmentant les chances de survie des patients.
Ce test serait disponible à un coût très bas (1 à 2 $), ce qui le rendrait beaucoup plus abordable et favoriserait ainsi son accessibilité dans les pays peu dotés en ressources.
Résultat
L’équipe de recherche a produit (en utilisant des épitopes conservés aux propriétés préalablement identifiées) un répertoire diversifié d’anticorps monoclonaux provenant de souris (MAbs) ciblant les glycoprotéines de surface (Gp) des virus Ebola et Marburg. La capacité de plus de 10 options « sandwich » choisies d’immuno-essais enzymatiques (IEE) basés sur ces MAbs de capter les Gp recombinantes purifiées, clonées et exprimées dans les cellules de mammifères a été établie.
Les travaux en cours dans le cadre du projet visent à valider i) les 10 options « sandwich » d’IEE– et ii) les tests de flux latéral prototypes (TFL : qui seront produits par LifeAssay Diagnostics Pty LTD)–en utilisant des échantillons de patients en phase aiguë dans l’établissement NICD BSL-4 à Johanesburg, en Afrique du Sud.
Un investissement de capital de risque est requis pour permettre de produire le prototype et de fabriquer et commercialiser le produit.