Chef(s) de projet: Dylan Pillai
Problème
Près de 600 000 personnes meurent d’une infection paludique chaque année, l’Afrique subsaharienne enregistrant le plus lourd fardeau de mortalité.
Un facteur contributif est l’apparition d’une résistance aux meilleurs médicaments antipaludiques disponibles, y compris l’artémisinine et ses médicaments partenaires comme la piperaquine.
Solution
Une approche audacieuse a été proposée afin d’identifier de nouveaux agents qui inversent la résistance aux principaux médicaments antipaludiques tels que l’artémisinine.
Ces nouveaux agents d’inversion cibleront la protéine de choc thermique 90 qui peut rétablir l’activité antipaludique.
L’équipe a cherché à identifier un composé antipaludique dérivé d’un médicament traditionnel d’Afrique de l’Ouest dont on a démontré le fort potentiel dans des essais précliniques.
Elle espère que ce composé (dérivé 21A de l’harmine), qui cible la protéine de choc thermique 90, pourra endiguer la vague montante de résistance à l’artémisinine.
Résultat
Cette modification de l’harmine (21A) a démontré une capacité d’inhiber la protéine hsp90, de tuer les parasites du paludisme dans l’éprouvette, et aussi de prolonger la survie des souris lorsqu’elle est utilisée en combinaison avec l’artémisinine sans présenter de toxicité indésirable.
On envisage d’effectuer d’autres essais avec des dérivatifs semblables au composé 21A après avoir obtenus le brevet protégeant la propriété intellectuelle.
Les résultats de ces travaux ont été discutés lors de présentations à des conférences et sont présentement mis en forme en vue d’être publiés.