Chef(s) de projet: Darryl Adamko
Problème
On estime qu’un milliard de personnes dans le monde souffrent d’une maladie respiratoire chronique, l’asthme étant l’affection respiratoire la plus courante.
La maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) sera la troisième plus fréquente cause de décès dans le monde en 2030.
En plus des coûts, l’asthme mal contrôlé et la MPOC sont associés à une détérioration de la qualité de vie liée à la santé et une baisse plus rapide de la fonction pulmonaire au fil du temps.
À l’heure actuelle, il n’y a pas de test unique permettant de faire un diagnostic précis et de faciliter la prise en charge de l’asthme et d’autres maladies respiratoires inflammatoires de manière non invasive dans un cabinet de médecin typique.
Solution
Le but ultime de ce programme de recherche était de développer un test d’urine en clinique qui pourrait considérablement améliorer le diagnostic et le traitement de l’asthme et d’autres maladies respiratoires similaires comme la MPOC.
Le projet avait trois grands objectifs :
1) Étudier des personnes souffrant d’asthme et d’autres maladies telles que la MPOC et prouver qu’un diagnostic métabolomique pourrait fonctionner;
2) Déplacer le diagnostic métabolomique vers une plateforme qui conviendrait davantage un laboratoire commercial; et
3) Montrer que ce diagnostic pourrait fonctionner dans un pays à faible revenu.
Résultat
Le projet a confirmé la capacité de mesurer les biomarqueurs de l’asthme en utilisant une approche métabolomique.
Des travaux sont en cours pour développer une méthodologie de quantification des métabolites.
La quantification est la dernière étape requise avant de pouvoir confirmer la précision de l’approche diagnostique.
Le travail pourrait alors commencer en vue d’analyser des échantillons d’urine sauvegardés.
Le projet a été déployé à plus grande échelle par d’autres : l’Université de la Saskatchewan (50 000 $), une subvention de la Fondation CF (15 000 $), AllerGen (35 000 $) et une subvention de SHFR (120 000 $).