Chef(s) de projet: Judy Gichoya
Problème
Les systèmes de soins de santé dans les pays en développement sont souvent en mauvais état en raison de budgets réduits, de l’incidence croissante des maladies transmissibles et non transmissibles, de piètres systèmes de santé publique et du manque de préparation aux catastrophes, et d’une main-d’œuvre insuffisante, peu motivée et mal formée face à une augmentation de la croissance de la population.
Ces problèmes peuvent se traduire par une augmentation du taux d’infection à la tuberculose, couplée à de mauvais système de surveillance pour limiter les taux d’infection.
Solution
Mis en œuvre au Kenya, ce projet a évalué l’efficacité de l’utilisation d’une application de téléphonie mobile pour aider à la surveillance clinique et de santé publique de la tuberculose.
Les travailleurs de la santé de première ligne utilisent l’application pour saisir les renseignements sur les cas de tuberculose (y compris les renvois en consultation) et transmettre en continu ces informations au système, permettant aux cliniciens de recevoir des informations sur les patients qui leur sont envoyés pour être traités. L’application fournit aussi des règles de prise de décision clinique simples pour assurer le respect des lignes directrices nationales sur la tuberculose.
Résultat
La recherche a impliqué 150 patients dans 8 établissements et 10 agents de santé de première ligne.
L’utilisation de l’application a donné lieu à des taux élevés de communication des résultats de suivi aux patients (90 %), moins de 5 dépistages (90 %), de meilleurs résultats de traitement (90 %), et un faible taux de décrochage (6 %), ce qui est plus élevé que la moyenne nationale.
Les résultats de l’étude ont été diffusés dans des ateliers et des séminaires. Une présentation des travaux sur affiches à MEDINFO 2014, une grande conférence internationale sur l’informatique, s’est mérité le prix de la meilleure affiche.
Un partenariat a conduit à la collaboration sur un nouveau projet de financement de CDC d’une valeur de 400 000 $US en vue de l’utilisation des outils développés pour transférer les cartes de traitement du VIH dans le système national de DME, appelé KenyaEMR.